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TABLE DES MATIERES
Prologue Pourquoi ce livre est dédicacé à mes fils devenus adultes.
Avertissement
MEDITATIONS INTRODUCTIVES : EDUQUER LES DECIDEURS.
§ 1 Eduquer les Décideurs en vue du Bien ? § 2 Les décideurs ont-ils besoin d’être des Hommes de pensée ? Et d’abord que signifie le mot « philosopher » ? Les questions philosophiques. § 3 Répondre en Décideur à des questions philosophiques ? § 4 Un dilemme : être amateur de questions sans réponses ou amateur de réponses sans questions ? § 5 Comment définir simplement l’adjectif « pratique » ? Qu’est-ce qu’une pensée pratique ? § 6 Un décideur doit-il être aussi un « gardien » ?
« Platon écrit que la justice n’est possible que si les philosophes deviennent rois, ou les rois philosophes[i]. Et il a raison, car… « Ce que dit Platon se traduit ainsi en langage moderne : les décideurs doivent devenir philosophes, ou les philosophes devenir décideurs. C’est évident, parce que… » (p.17)
PREMIERES MEDITATIONS : SE DOTER D’UN NOUVEAU CRITERE DE DECISION HUMANISTE
§ 7 Est-il vrai que le circuit de pensée pratique va de la cité au Bien, du Bien à la cité – et ainsi de suite ? § 8 Est-il vrai que rien ne peut remplacer le critère du bien ? « L’idée de la justice ne peut jamais remplacer l’idée du bien, car elle est une partie de l’idée du bien et ne peut se définir sans elle : en effet… » (p.35)
§ 9 Comment le critère du bien enveloppe-t-il le bien de la liberté ? § 10 Le bien humaniste comme critère. §11 Comment poser la question de l’humanisme et y répondre ? § 12 Les deux pôles du critère humaniste de décision : la liberté et le bien. Comment les équilibrer ?
« Répondre pour l’avenir à la question de l’humanisme, c’est coordonner dans le critère humaniste la liberté et le bien. C’est remédier à un déséquilibre entre eux, qui peut sembler insurmontable. » (p.43)
§ 13 Se réapproprier le critère humaniste de l’humanisme moderne. §14 Comment le critère humaniste moderne est source de malaise dans la civilisation. Comment il pousse l’Homme vers l’humanisme postmoderne. En quoi celui-ci consiste. § 15 Méditer sur la raison pour laquelle l’humanisme postmoderne devient inhumain.
« Les Décideurs comprendront à fond ce qui cloche dans le critère humaniste, tel qu’il fut interprété dans l’âge moderne, puis postmoderne. » (p.55)
§ 16 Le critère humaniste peut-il devenir un critère inhumain ? § 17 Quelle est alors la politique de l’inhumain ? § 18 Le critère inhumain peut-il receler le principe d’un despotisme postmoderne ?
« Les personnes ont à toute époque l’idée du bien et le pouvoir de juger à partir de cette idée – bref une conscience morale. Mais en régime culturel postmoderne, elles se voient équipées de principes tels que leur raisonnement moral les force à admettre comme innocentes et légitimes les injustices les plus énormes – et ce de bonne foi et comme logiquement, à tel point qu’il leur semblerait injuste et tyrannique de dénoncer les injustices réelles, car… » (p.63)
§ 19 Peut-on aller jusqu’à parler de totalitarisme postmoderne ? § 20 Quel est le principal stratagème du totalitarisme inhumain ? § 21 Comprendre les raisons du nihilisme postmoderne. § 22 Contre quoi les gardiens auront-ils à lutter ? § 23 Quels sont la dynamique et le drame de l’humanisme inhumain ? § 24 L’avenir de l’humanisme peut-il devenir infernal ? § 25 Peut-il y avoir une démocratie inhumaine ?
« Quand la liberté n’est plus dans le Bien, ou reliée au Bien, l’antihumanisme devient l’aboutissement de l’humanisme. » (p.75)
DEUXIEMES MEDITATIONS : SE FORMER UNE COMPREHENSION ADEQUATE DE LA SITUATION. UNE PREMIERE SYNTHESE HUMANISTE.
§ 26 De quoi s’agit-il dans ce second point de méditation ? Devenir des pragmatiques méditatifs. § 27 Première notion de synthèse humaniste.
« La véritable école du commandement est la culture générale[ii]. » Pour que cette culture ne reste pas dispersée, il faut une synthèse humaniste. Celle-ci se forme par la méditation de trois grands objets, entre lesquels tout vient s’intégrer : l’Homme, le Bien et leur relation. « Le cosmos est la maison de l’Homme[iii]. Et l’Homme se définit comme… » (p.85)
§ 28 Vertu de courage. Acquérir une « synthèse en liberté » autour du Bien. § 29 Les décideurs sont les mieux placés pour redécouvrir l’Homme. § 30 Une logique de décideur adopte une structure de pensée « en marguerite ». § 31 Vertu de rigueur. Penser en décideur, ce n’est pas renoncer à la rigueur scientifique. § 32 Vertu de réflexion. Méditer et réfléchir. Qu’est-ce que réfléchir en Décideur ? § 33 Vertu de contemplation. En quels sens les Décideurs peuvent être aussi des contemplatifs. Ce que c’est qu’une contemplation humaniste. § 34 Vertu de tolérance.
« Que signifie la majuscule du Bien ? Comment les décideurs seront-ils tolérants, si pour eux le Bien s’écrit avec majuscule ? « Si vous introduisez de nouveau cette majuscule dans l’éthique et le droit, demande-t-on, comment sera encore possible une société pluraliste libre ? » Cette excellente question gouverne toute la problématique de l’éthique et de la politique dans les temps postmodernes. » (p.98)
§ 35 Que signifie la majuscule du Bien ? Un nouvel humanisme peut-il concilier vérité morale, vérité métaphysique et liberté ? Comment ? § 36 Vertu de liberté. § 37 De quels renouvellements la sagesse a-t-elle besoin ?
$c TROISIEMES MEDITATIONS : FORMER LE JUGEMENT ET ACQUERIR LA PRUDENCE. SUR LA GUERRE. SUR LA RELIGION HUMANISTE
§ 38 Ce dont il s’agit dans ces troisièmes méditations.
« Former et cultiver le jugement qui pose la décision, ce sont les objectifs de ces troisièmes méditations. C’est ce qu’il y a plus important dans la formation des décideurs. (…) « A la culture du jugement sera consacré l’essentiel de ces troisièmes méditations. Cette culture est affaire d’exercice. Pour entraîner les futurs Décideurs, nous méditons sur… » (p.109)
CONSEILS POUR BIEN JUGER
§ 39 Quelques conseils et notions pour tirer profit des exercices qui suivent.
EXERCICES DE JUGEMENT : SUR LE PACIFISME RATIONNEL
Les §§40-53 sont sur la guerre et la paix dans le monde globalisé et nucléarisé. Les §§54-61 sur la paix interculturelle.
§ 40 Les Décideurs ont une mission de paix. Exercices de jugement. Définir avec précision un pacifisme authentique, c’est-à-dire non utopique. § 41 Généralités, questions et obligations relatives à la guerre et à la paix. § 42 Les décideurs méditeront sur les évolutions dans les affaires militaires. § 43 Les gardiens méditeront sur une des « contrariétés de la guerre ». § 44 L’Homme peut-il vivre sans faire la guerre ? § 45 Quelle culture, dans ces conditions, peut remplir la fonction de pacification universelle ? § 46 Dans quelle mesure la culture postmoderne est-elle pourtant un facteur de paix ? § 47 De la transformation de la guerre à celles du politique. Méditation sur le politique dans l’âge hypertechnique et globalisé. § 48 Ce pouvoir postmoderne humilié connaît paradoxalement une évolution despotique. § 49 Quelles conclusions pratiques les Décideurs pourraient-ils tirer des méditations précédentes ? En quoi consiste une politique de paix ? § 50 Le régime mixte est celui qui préserve le mieux la paix. Aussi est-ce l’idéal des gardiens. § 51 Les Décideurs-gardiens sont au service de la démocratie mixte. § 52 Notion d’idéalisme pragmatique. Les gardiens laisseront se former en eux, dans la méditation, un idéal politique pragmatique. § 53 Première notion du régime mixte international. Nationalisme et globalisme. Particulier/universel. § 54 Les conditions culturelles de la paix. Politique et mystique. § 55 Entre le culte de l’Un et le respect de la pluralité.
« Une mystique autoritaire et ascétique se fonde certainement dans l’affirmation d’un Un qui n’est que Un et transcende sans ressembler. « … le culte de l’Un qui n’est que Un (qu’il soit religieux ou philosophique) tendra toujours, si rien ne le tempère, à exclure fortement la pluralité et donc la paix par tolérance, et à poser le Bien sans la liberté – pour autant que la liberté ne va pas sans pluralité. « Et pourtant la liberté s’enracine dans la raison. Celle-ci ne se comprend pas elle-même, tant qu’elle ne procède à l’affirmation de l’unité et de l’Un. (p.154) « Si nous nous en tenons à l’Un qui n’est que Un, nous finirons par assister à la restauration du polythéisme. C’est ce qui se produit, de façon largement inconsciente, dans l’époque postmoderne. On n’accorde pas assez d’importance au polythéisme, ancien et nouveau. » (p.156)
§ 56 Respecter les libertés publiques, la famille et la propriété. § 57 La « contrariété » de la paix culturelle, ou l’Absolu dans la Cité. § 58 « Société ouverte inhumaine » et « société ouverte humaine ». § 59 Pourquoi, fondamentalement, surgit la contrariété de la paix culturelle. Comment nous ne nous en sortirons pas sans la philia. § 60 La postmodernité : entre humanisme et polythéisme. § 61 Conclusion ? Ne jamais trop simplifier un problème pour accélérer sa résolution.
OUVERTURE. HUMANISME ET RELIGION HUMANISTE
§ 62 Vers une solution de « la contrariété de l’Absolu dans la Cité ».
« En l’absence d’une formule harmonisant l’humanisme et l’Un, l’Un et le multiple, la liberté et le bien, la tension entre les cultures ne peut que s’accroître dans le monde globalisé. « Les civilisations se battront pour avoir l’autorité de donner sa constitution à ce monde un, ou refuseront son unité. « La civilisation relativiste n’est qu’une d’entre elles. Et si toutes les autres ne sont unies que sous le joug de son humanisme inhumain, l’Homme sera probablement détruit, soit par la haine suicidaire des civilisations vaincues, soit par le totalitarisme sécuritaire de l’Etat mondial nihiliste. » (p.163)
§ 63 La religion humaniste et la solution de la « contrariété » de l’Absolu dans la cité. § 64 Quel rapport entre la religion humaniste et la liberté politique ? § 65 Inspiration trinitaire et société ouverte humaine
« D’un point de vue rationnel, il est évident que la foi dans la Trinité apporte quelque chose de très spécial à la civilisation humaniste. En effet, si nous excluons l’inspiration du Christ et la présence de la Trinité, nous tendrons toujours à… » (p.169) « D’un point de vue empirique, on ne voit pas pourquoi le christianisme apporterait une solution spéciale aux grands problèmes politiques de la paix entre les cultures. La foi en la Trinité révélée dans l’Homme-Dieu Jésus est une croyance d’une communauté spirituelle particulière, qui s’ajoute à… » (p.170) « Comment concilier le point de vue empirique, où la Trinité n’est qu’une croyance parmi d’autres dans le monde, et le point de vue rationnel, où elle a clairement une place à part ? Comment concilier une politique concrète de paix avec le souci de la liberté religieuse ? Comment reconnaître et mettre en valeur le potentiel pacificateur unique du christianisme sans… » (p.172)
§ 66 Peut-il y avoir une société ouverte humaine sans la religion humaniste ? § 67 La religion humaniste pourrait-elle ne pas se corrompre par son succès ? § 68 La philosophie des décideurs, les mathématiques et la singularité du Christ. § 69 L’intérêt pour le Christ et la révolution non-euclidienne en philosophie.
« Le Christ est la pierre de Rosette de ces hiéroglyphes contradictoires composant la nature humaine. « Il en résulte que ne pas s’intéresser au Christ et ne pas reconsidérer sa place dans la civilisation serait irrationnel, tout comme ce le serait de s’acharner à penser que… » (…) « En tout cas, une civilisation fonctionnelle, surtout dans des temps humanistes, doit respecter cette structure et cette foi, d’une manière ou d’une autre, sous peine de se voir déchirée par… » (p.185)
Index des noms et des matières
Ce livre sur la procure
[i] Platon, République, 473c-473d. Il ne s’agit d’ailleurs pas de n’importe quelle prétendue philosophie, mais seulement d’une philosophie « sincère et adéquate ». [ii] Charles de Gaulle, Vers l’armée de métier (1934), Plon, 1971. [iii] Le Cosmos n’est pas ce dont l’Homme serait un accident ou une excroissance, c’est… |
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